Sortir de ma zone de confort avec notre 1er achat immobilier
Mon rapport à l’immobilier avant 2017
2017, après quatre années ensemble avec mon mari, durant lesquelles nous nous sommes installés dans un appartement en location, je commence à l’entendre parler pour la toute première fois d’immobilier.
J’avoue qu’à ce moment là de ma vie (lancement dans la vie professionnelle, la vie amoureuse et même la vie parentale), je ne m’y intéresse pas trop. Cela est trop abstrait. Nous sommes jeunes, personne autour de nous en parle concrètement, hormis celui de construire sa résidence principale comme un but dans sa vie.
Et, on peut le dire, les réseaux sociaux n’en sont pas encore à leur plein essor. Ils n’ont pas démocratiser cette tendance d’acheter un bien qui n’est pas seulement une résidence principale. L’immobilier restait un domaine qui concernait plus particulièrement « l’élite » 😔

Investir en couple : Quand mon mari m’a convaincue de m’intéresser à l’immobilier
2018, je suis enceinte de mon deuxième enfant. Mon mari ne parle plus que d’immobilier. Il le voit comme une solution pour atteindre nos objectifs de vie. Il est vrai qu’avec deux CDI payés au SMIC (avec un BAC +2 et un BAC +5) et sans voir une seule possibilité d’évolution avant de nombreuses années, nous ne pourrons pas devenir de sitôt propriétaires d’une grande maison, être assez à l’aise financièrement pour offrir à notre famille les bonnes opportunités.
Nous savons que l’argent ne fait pas le bonheur, mais qu’il y contribue grandement…
Dès lors, il commence à se former activement en suivant des formations en ligne, à distance. Il regarde les premières vidéos des Youtubeurs précurseurs sur ce sujet (notamment celles de Yoni le MDB). Et pour la petite anecdote, lors de son tout premier séminaire (celui de Christopher Wangen), en rentrant un soir d’octobre, après m’avoir assaillie de tout le contenu qu’il a pu apprendre, s’en est trop pour moi, je romps la poches des eaux ! Il est temps pour moi d’aller direction l’hôpital pour accoucher. Je le prends alors comme un signe de plus que ce n’est pas fait pour moi 😅

Oser investir : Le parcours de notre premier achat immobilier
Fin 2018, finalement, avec l’obstination de mon mari et le temps propice à la réflexion, l’idée se creuse petit à petit et je cogite beaucoup durant cette fin d’année. Je commence également, de mon côté, à me renseigner sur les différentes possibilités que nous ouvre l’immobilier et quelles en sont les conséquences, bonnes ou moins bonnes. Car soyons honnête, il est très commun dans un couple que l’homme fonce tête baissée dans ses projets et que la femme, au contraire, va être là pour temporiser et voir un peu le mauvais côtés de ses idées haha.
Nous regardons ensemble les différentes offres qui se proposent à nous. Nous tombons sur un grand plateau que nous pouvons diviser en deux voir en trois appartements dans une petite copropriété. Nous sommes intéressés car nous pourrons garder un des appartements pour nous y installer et décidons de faire une offre.
Ce qu’il faut savoir, avant toute chose, c’est que dans l’immobilier il y a des hauts et des bas. Et, nous allons nous battre pour obtenir ce bien qui, on l’a bien compris, est vraiment très intéressant en terme d’opération immobilière.
Je vous laisse imaginer les soirées que j’ai pu passer à pleurer car je pensais que nous ne réussirions pas à l’obtenir. Mais, en même temps, une nouvelle sensation m’a traversée, celle de ne rien vouloir lâcher car, premièrement, c’est celui là que je voulais et aucun autre, mais surtout c’était hors de question d’abandonner.

Les deux grandes leçons que j’ai retenues
2019, après des mois de bataille, nous sommes enfin propriétaires 💪 Quelle joie, un premier succès pour nous. Tout ceci pour vous dire, que ce soit dans l’immobilier ou dans un autre domaine, il y a deux choses principales à savoir.
La première, c’est qu’il ne faut jamais abandonner. Se remettre en question et revoir les stratégies oui, mais quand on croit fort en quelque chose et que c’est ce qui nous fait vibrer, il faut toujours persévérer.
La seconde, c’est que pour réussir, il faut sortir de sa zone de confort. Faire confiance à ceux qui nous sont proches et qui veulent le meilleur pour nous. Mais que l’idée vienne de quelqu’un d’autre ou de soi-même, si elle vous semble aller dans le bon sens pour votre vie actuelle et future, ne craignez pas de vous perdre en chemin, d’échouer ou autres…
Il faut, certes, modérer les risques, ne jamais entreprendre quelque chose de trop grand rapidement mais y aller pas à pas. Ce ne seront que des expériences qui vont vous faire grandir et grâce auxquelles vous aurez forcément appris de nouvelles choses. Cela vous permettra de savoir ce que vous voulez ou ne voulez pas. Mais surtout, essayer, peut permettre d’avoir la vie que l’on rêve.



