Notre premier achat immobilier : du stress au rêve accompli
On dit souvent que le premier achat immobilier laisse des souvenirs impérissables. Pour nous, c’est peu dire. Entre espoir, stress, rebondissements et une bonne dose d’audace, cette première aventure nous a tout appris — ou presque — sur la réalité de l’investissement immobilier.
La recherche : entre excitation et montagnes russes
Quand nous avons visité ce bien pour la première fois, on ne s’attendait pas à vivre autant d’émotions. Il s’agissait d’un ancien cabinet médical, un grand plateau dans une copropriété. Rien de très glamour à première vue, mais nous y avons tout de suite vu le potentiel : le diviser en deux espaces distincts, une résidence principale de 120 m² et une location de 50 m².
Nous avions fait une offre, un peu agressive, il faut le reconnaître. Et là, silence radio du vendeur. Plus un mot. Plus de nouvelles. Alors, un peu par défi (et beaucoup par envie), nous nous sommes fait passer pour quelqu’un d’autre pour obtenir des informations. Et ça a marché. Parfois, dans l’immobilier, il faut savoir ruser — sans jamais tricher, mais avec un peu de créativité !

Le compromis : première claque administrative
Quelques semaines plus tard, rendez-vous chez le notaire pour signer le compromis. Nous étions heureux, soulagés, presque fébriles. Jusqu’au moment où… le notaire nous annonce que le balcon, mentionné dans l’annonce et confirmé par l’agence, ne faisait finalement pas partie du lot vendu.
Un petit ascenseur émotionnel. Ce jour-là, nous avons compris que l’immobilier, c’est une école de patience et de résilience. Rien n’est jamais totalement acquis avant la dernière signature.

Le parcours du combattant à la banque
Le financement… quelle étape !
Nous avions un dossier complexe, et une seule banque acceptait de nous suivre. Autant dire que c’était notre dernière chance. Quand j’ai su qu’une réunion devait avoir lieu pour statuer sur notre dossier, je n’ai pas réfléchi longtemps : je suis allée à la banque, j’ai attendu sur place et je n’ai pas bougé tant que notre dossier n’était pas validé.
Et ça a payé.
Notre dossier a finalement été accepté, à 110 % sans apport, avec un différé de 3 ans — un petit miracle à l’époque. La directrice de l’agence a même félicité mon mari pour la qualité du dossier.
Ce jour-là, on s’est dit : “OK, c’est bon, c’est vraiment en train d’arriver.”

La signature finale : la joie… et la déception
L’acte authentique devait enfin être signé. Après plusieurs reports, nous étions installés dans le bureau de la notaire, impatients.
Et là, nouveau rebondissement : le vendeur s’est rendu compte qu’il avait mis à la copropriété les combles, la cave et les balcons, alors qu’ils étaient censés être privatifs. Impossible de signer.
Nous avons dû faire une procuration et attendre une nouvelle régularisation.
À ce moment-là, la déception était immense. Nous avions déjà tellement donné, tellement attendu.
Mais c’est aussi ça, l’immobilier : des hauts et des bas, des moments où l’on doute, et d’autres où tout s’aligne à nouveau.

Les travaux : de la poussière et de la persévérance
Nous avons signé en juillet 2019, juste avant le COVID.
Les travaux ont démarré dans la foulée, mais très vite, le monde s’est arrêté. Mon mari a pourtant continué, armé de justificatifs de déplacement, parcourant plus de 30 minutes de route pour avancer chantier après chantier.
Au départ, nous n’étions pas du tout bricoleurs. Mais à force de plonger les mains dans la poussière, il s’est découvert une vraie passion pour les travaux. Aujourd’hui, c’est lui qui gère les rénovations de A à Z.
Comme quoi, un premier projet peut complètement changer une vie.
Nous avons aussi eu la chance d’être entourés : nos proches nous ont énormément aidés — pose de cuisine, peinture, aménagement, déménagement… Chaque étape a été une petite victoire collective.
Mon mari a posé le parquet, installé les dalles PVC de la salle de bain, et nous avons appris, ensemble, à aimer les chantiers.



